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3- Cyclo / Tour du Lac Léman (J- Historique 2013)

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Participants sur le vélo 180 km :
- Flo
- Ségo
Accompagnateurs : les parents de Flo

Participants sur le vélo 110 km :
- Benoît
- Manu

Abandon avant départ (conditions météo) :

- Jean-luc
- Marie-Jeanne
- Thierry


Le récit de Manu :

Arrivée à l'Athleticum samedi vers 16h30 pour le retrait des dossards et des maillots.
Nous quittons l'Athleticum les bras chargés de beaux maillots : vous allez voir, vous serez tout beaux aux couleurs du Stade Français !

L'hôtel n'a changé en rien, pour ceux qui connaissent. Débarquement de nos sacs et mise à l'abri de nos machines.
Presqu'une routine maintenant.

Ensuite va commencer la mission qui va nous occuper une bonne partie de la soirée et en vain... localiser Flo et Ségo.
Tout juste ai-je pu capter, avant de couper et de ne plus réussir à les joindre... "Nous sommes au bord du lac et..."
Chouette, il fait 180 km de long...

Nous descendons donc sur Lausanne, faisons les bords du lac en long, en large et en travers mais en vain.
Et pas moyen de les joindre.
Nous décidons donc de monter voir la "ville". Toujours aussi décevant. On doit décidément pas avoir les bonnes adresses.

 Finalement, après une petite soirée espagnole aux chandelles avec Benoît, nous rentrons à l'hôtel pour voir la 2ème mi-temps de la finale.
Manque de bol, la télé ne marche pas. Après un changement de télécommande, ouf, sauvé.


Dring, dring 5 h 10.
Dur, dur...

Nous ne sommes pas en retard au bateau : nous n'avons pas envie de le manquer et devoir faire le grand tour, comme certains...
Pendant la traversée, du côté est du lac, nous observons un énorme nuage déversant des trompes d'eau.
Nous avons une petite pensée pour les cyclistes qui sont en dessous.
A ce moment là, nous ne savons pas que ce gros nuage a eu raison du moral de Flo et Ségo qui abandonneront au bout de 40 bornes.

Après 1/2 h de traversée, nous débarquons avec nos montures et rejoignons la ligne de départ.
Je croyais que l'on pouvait partir dès le débarquement, mais il y a bien une ligne de départ et des départs par vague.
Je ne sais pas comment on se débrouille avec Benoît, mais nous voici dans le premier sas.
8 h 00, le départ du premier sas est donné. Et c'est parti pour nous.
  Rapidement, avec 2 autres coureurs, bien calés derrière la moto signaleuse, nous prenons les choses en main. Nous nous retournons à la première bosse situé à la sortie d'Evian, et constatons que nous sommes bien bien seuls... Nous sommes les premiers cyclistes du 10ème CycloTour de lac Léman à sortir d'Evian et arriver à Thonon !
Le Groupe Vélos de Taintrux en tête du tour du Lac Léman à la pancarte de Thonon. Inoubliable.

Toujours derrière la moto ouvreuse, dans la bosse de Thonon, nous avons du mal à nous frayer un chemin au milieu du public venu acclamer la tête de la course. Euh... revenons les pieds sur terre.
Je lâche prise dans Thonon et fait signe dans une bosse à Benoît de filer devant.
Je ne le reverrai qu'à la voiture.
Y'a pas de secret.

Quelques km en solo.
Je maintiens un rythme correct mais ne cherche pas à me brûler. Il faut que je garde des forces pour pouvoir suivre le premier peloton qui va me rejoindre.
20 km. moyenne de 30 km/h (bof) et toujours solitaire mais un petit peloton est en train de revenir sur moi.
Ils sont 6, dont une femme et roulent pas trop mal. Je roule avec eux jusqu'au 40ème km.
Je prends quelques relais et me voila avec une moyenne de 32 km/h. Déjà mieux, et à vrai dire je n'en espérais pas tant.
Maintenant il faut tenir... nous sommes encore loin de la mi-course.

Vers les 40 km donc, un beau peloton d'une trentaine de coureurs nous rejoint. Chouette c'est ce que j'attendais pour assurer ma moyenne.
Et le calcul fut bon : je vais réussir à les suivre jusqu'à 15 km de l'arrivée et à faire monter ma moyenne à plus de 34 km/h.

A 20 km de l'arrivée, les premières crampes se manifestent. Impossible de se mettre en danseuse.
Je monte les bosses en tournant les jambes et donc je perds mon groupe.
Inévitable quand la plus grande sortie de l'année faisait 75 km à un rythme 10 km/h plus cool.
Je fais alors une quinzaine de km avec un petit groupe de 6 coureurs (dont la féminine qui faisait partie du 1er groupe).

A 5 km de ligne, une nouvelle bosse a raison de mes dernières forces. Les crampes sont toujours là et je lâche à nouveau prise.
Je sais que l'arrivée n'est pas loin, mais la banlieue de Lausanne paraît interminable.
Je pourrais que dire cela n'arrangeait rien, mais une forte pluie dans les dernières lignes droites n'a même pas raison de mon moral.
Trop content d'en finir dans un temps plus que correct malgré un manque certain d'entrainement.
Je fini rincé, sous tous les sens du terme et pense aux copains qui était dans ma poche et qui finissent dans le même temps que moi.
A 4 sur le même vélo, ce fut dur, surtout quand y'en a qu'un qui pédale, mais j'espère ne pas vous avoir trop déshonoré :
3h12'18'' - 34ème temps / 575 arrivants.
Eh dire que si j'avais fais la même moyenne que mes 2 précédentes éditions, j'aurais été sur la plus haute marche du podium...

Benoît aura réussi à prendre le train des furieux qui a un peu explosé à la sortie de Genêve.
Il fini 12 minutes devant avec le 13ème temps / 575. Bravo à lui qui aura fait plus de la moitié de la course en tête à trois, puis 2.

Après s'être changé, nous rejoignons enfin Flo et Ségo (nous ne les avions pas vu jusque là).
Ils nous racontent leur abandon et l'attente de leur chauffeur dans le froid après s'être pris la grêle.

Les pâtes sont meilleures que les autres années... nos réclamations auraient-elles porter leurs fruits ???
Nous quittons la Suisse. Benoît somnole une partie du voyage (le pilotage automatique étant enclenché, moi aussi, mais faut pas lui dire).

Finalement, la météo a été relativement clémente avec nous deux.
Dommage pour Flo et Ségo.
Le passage du col du Bonhomme nous rappelle que l'hiver n'est pas fini dans les Vosges.